NEBULAR n° 46
L'Analyseur Temporel
 
TITRE ORIGINAL
Der Temporalparser
 
Traducteur : Gérard Girolami
 
Inclus dans
Recueil n° 10 : Génora
Recueil XL n° 4 : Danger du passé
   
    Dès son arrivée dans les parages de la galaxie d’Andromède, le Techno-Bac a pu décoder un mystérieux message d’alerte qui l’a mené avec tout son équipage vers une étoile semblable au Soleil, mais, lors de la reconnaissance de ce système étranger, un phénomène temporel inexpliqué les a tous déplacés à plus de neuf cent quatre-vingt mille ans dans le passé, les rendant témoins de terribles évènements qui se sont soldés par d’importants dégâts pour la planète Pana ainsi que par la disparition de toute sa civilisation.

    Échoués dans Andromède et séparés spatialement et temporellement de la Voie Lactée, tous cherchent désespérément une possibilité de retour tandis que Laï Pi conseille de se tenir à l’écart de ces tragédies, mettant avec insistance en garde tous les présents en signalant que de possibles et involontaires changements de la ligne temporelle pourraient avoir des répercussions dans leur présent.

    Il semble malgré cela difficile aux participants de fermer totalement les yeux sur la brutalité d’O’zeris, le commandant génorant venu dans Andromède avec sa flotte pour combattre et menacer l’existence de nombreuses civilisations.

    S’il est malheureusement déjà trop tard pour les Panatiens, il existe dans le système de l’Étoile de Maya une seconde espèce dont la culture est basée sur la philosophie. Il s’agit de celle des Kroners qui essayent d’observer ce qui se passe sur Diament, nom donné dans leur langue à Pana, tout en pressentant déjà qu’une terrible catastrophe accompagnée d’une épouvantable tragédie s’y déroule.

    Le Mariner et ses compagnons craignent maintenant que, emporté par sa folie meurtrière, O’zeris n’attaque le monde natal des philosophes après s’en être pris à une gigantesque station spatiale connue sous le nom d’« Analyseur Temporel » qu’Arkroïd suspecte être la clé de leur retour dans le présent, et, au sujet de laquelle, il estime une nouvelle tentative de reconnaissance indispensable.
 



© Michel Vannereux